lundi 10 janvier 2011

Du cube “débâti” à la forme pyramidale : la théorie d’Assia Bennouar-Abdedaïm

Extrait du journal La Voix de l'Oranais
La nouvelle a apparemment fait grand bruit, dans le microcosme de l’égyptologie, du moins pour l’instant dans la presse algérienne : Assia Bennouar-Abdedaïm, médecin à Constantine, affirme avoir “percé” le secret de la technique de construction d’une pyramide en pierres, quelle que soit la forme de sa surface de base (carrée, rectangulaire, pentagonale, hexagonale, octogonale, etc.).
Cette “découverte”, il est vrai, est présentée, étayée de références coraniques et accompagnée de ses titres officiels décernés pour validation : brevet d'invention délivré par l'Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi), reconnaissance par la World Intellectual Property Organization (Wipo). 

 Extrait de Constantine - El Watan

La question clé : éviter la déviation de l’axe vertical
La technique développée, précise la lauréate, est applicable à toute forme de pyramide, la question clé étant d’éviter la déviation de l'axe vertical central de la pyramide pour que son sommet, en fin de construction, corresponde, pour le cas par exemple d’une pyramide carrée, au centre des diagonales de sa base.
 D'après une illustration de l'auteur
La construction de l'édifice est ensuite décrite en ces termes par Assia Bennouar-Abdedaïm :”Une fois le carré de la base délimité, on met d'abord les premiers blocs aux angles et au centre ; puis on remplit le reste du carré par des blocs de pierres en rangées. Ainsi le nombre d'assises à construire a déjà été précisé : (il) sera toujours égal au nombre de rangées posées entre le centre et la périphérie du carré de la base. Une fois la première assise édifiée, le plan de la pyramide (est) élaboré, (tout étant) précisé depuis la base : le nombre d'assises de la pyramide, le nombre de salles et couloirs, leurs dimensions et surtout leur hauteur dans l'édifice. Rien ne pourrait supporter le hasard.”
Puis Assia Bennouar-Abdedaïm de préciser la surprenante évolution du chantier :”L'essence de l'invention est de superposer les assises identiques dans leur forme à la forme de la surface de l'assise de base, (leur nombre devant être) exactement celui des rangées édifiées dans la surface de l'assise de base, en s' assurant (...) de couvrir l'espace existant entre deux pierres de la première assise par une pierre de la seconde assise. En d'autres termes, il faut tourner le plan de la première assise de 90° pour former le plan de la seconde assise et pour que les blocs de pierres de la seconde assise par rapport à la première soient intercalés. (Et l’on continue) ainsi jusqu'au sommet de l'édifice cubique. (Puis l’on dégage) enfin une pyramide. Les faces de l'édifice doivent être parfaitement verticales, car c'est l'unique garant de la réalisation de la forme pyramidale !”
Souhaite-t-on une pyramide triangulaire ? Il faut alors construire tout d’abord un édifice triédrique. Une pyramide circulaire ou conique ? Il fait commencer par un édifice cyclindrique. Etc. Puis, une fois le pyramidion mis en place, on dégage la pyramide souhaitée de la forme réalisée aux parois verticales.
Évidemment, le nombre et le volume du “tas” de pierres résiduelles sont très importants au terme du chantier. Qu’en faire ? La réponse de l’auteur est d’une simplicité désarmante : “Très simple ! Construire avec une nouvelle pyramide plus petite ou bien un autre édifice.”
Actuellement, concluent certains articles de la presse algérienne, “le vœu le plus cher de l’inventrice est de faire adopter sa technique par l’État algérien afin que son pays puisse avoir la primauté du fruit de cette découverte qui a valu à son auteure plus de vingt ans de travail et de recherches.”  En ligne de mire, la construction, par exemple, d’une mosquée pyramidale “qui défierait le temps comme les pyramides des pharaons”.


   


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